Culture Corée du Sud : Le Hanbok féminin
Composition du Hanbok féminin
La « Jeogori » compose la partie supérieure du hanbok, plutôt courte, elle tient lieu de veste et est caractérisée par ses décorations souvent délicates et ses formes arrondies. Ils sont noués au niveau du sternum et forment un nœud appelé « Otgoreum ». L' « otgoreum » est un des critères essentiels déterminant la beauté d'un hanbok et sa sophistication.
Le « dongjeong » désigne le col blanc attaché à l’encolure. Il contraste avec les couleurs du reste de l'ensemble et a pour but de mettre en valeur le cou.
La « Chima » est la jupe du costume. Il en existe plusieurs sortes : celles qui se composent d’un simple tissu, celles qui sont doubles et enfin celles qui sont matelassées. La « chima », qu'importe sa forme, est marquée de plis sur toute la longueur dont le but est d'accentuer l'élégance de l'ensemble.
Cet ensemble a des proportions typiques : sur certains modèles, la jupe fait quatre fois la hauteur du corsage, si bien que même une femme de petite taille paraît plus grande en hanbok.
Le Hanbok féminin souligne des lignes simples et élégante. Les manches se déploient comme des ailes tandis que la jupe, qui part sous la poitrine, s’évase élégamment jusqu’aux pieds. Cet alliage permet également de cacher les formes de la femme.
Les couleurs et matière utilisés pour la création des Hanboks sont magnifiques ! En hiver, le hanbok était simple et élégant, favorisant les couleurs unies et vives. Pour les saisons plus chaudes, le tissu utilisé est plus léger, la plupart du temps de la soie ou du coton. Les hanboks étaient alors principalement blancs ou de couleurs claires.